Cette sortie se concrétise pas un « Manifesto« , rien que cela, qui réclame expressément la fin de l’hydroélectricité et le développement du petit photovoltaïque (PV) et du petit éolien. Il est dit également dans ce manifeste qu’il faut développer fortement le stockage « sous toute ses formes ».

Whaoooooouu !!!!

Quel programme ! …. et quelle logique ?

Le stockage de l’électricité le plus efficace le plus répondu et probablement le plus respectueux de l’environnement est bien l’hydroélectricité.

Les retenues d’eau sont la pire des choses pour l’environnement nous dit-on. Moi qui ai eu la chance immense de voir des castors en Amérique du Nord, je comprends qu’ils vont devoir disparaitre, ils provoquent des retenues d’eau !!!

Pour évoquer l’alternative « verte » de ce collectif, ont-ils seulement idée de ce que provoque l’extraction minière sur l’environnement pour produire ces panneaux solaires et ces batteries ? Tout récemment, un syndicat qui promeut le PV nous expliquait que les travailleurs du nucléaire et du charbon doivent avoir honte alors que ceux qui font les panneaux ou les batteries peuvent être fiers. Sérieux !!!!!!!!!!!!!

Qu’ils aillent dans des mines en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie. Qu’ils apportent quelques cadeaux pour les gamines et les gamins qui y travaillent.

Comment qualifier celles et ceux qui se félicitent que la pollution directe soit réduite au maximum et qui font l’autruche quand on évoque les pollutions induites ?

L’hydroélectricité est une vraie opportunité pour la transition énergétique. Elle apporte de la flexibilité dans la production, elle permet le stockage par l’intermédiaire des STEP (station de transfert d’énergie par pompage), elle présente un avantage supplémentaire dans la gestion de l’eau. Elle permet de conserver des emplois en France et en Europe sur la production d’électricité.

Mais qui donc manipule ces organisations. Si elles prônaient une réduction drastique de nos consommations, je comprendrai mais là, proposer des solutions extrêmement impactantes pour l’environnement, je ne comprends plus.