Alors que le dérèglement climatique s’accélère encore et encore, on est toujours en France et en Europe à se demander si on fait un peu plus de solaire, de l’éolien off-shore et je ne sais quels modèles locaux avec les Communautés Énergétiques. Un seul combat : le CO2.

Le programme environnemental de l’ONU vient ces derniers jours de publier son rapport sur les émissions de gaz à effet de serre. Et dans ce rapport, on constate que le réchauffement attendu serait de +3,2°C SI ET SEULEMENT SI les USA respectent les engagements actuels pour 2030. Dans le cas contraire, on serait plutôt vers +5°C. Au contraire, si on suppose que les Etats-Unis tiennent leurs objectifs 2050, on peut espérer limiter le réchauffement à +2,5°.

On fait face clairement à un mauvais film sachant qu’on n’a pas encore trouvé la clé du problème. En effet, les ambitions en termes de réduction des émissions de CO2 notamment dans le bâtiment nous semblent inatteignables et l’obsession d’une transition qui est fixée sur la base de choix technologiques et pas d’une efficience globale du système nous font perdre énormément de temps et d’argent.

L’organisme ONUsien nous présente approche par secteur qui permet de prioriser :

On a dans le graphe ci-dessus les potentielles réductions – si on va jusqu’au bout de ce qui est réaliste – d’émissions de CO2.

On se rend immédiatement compte qu’il n’y a pas un secteur qui écrase tout et qu’au contraire il faut engager des moyens de façon pertinente dans la décarbonation. Cet engagement de moyens doit se faire intelligemment avec le souci de faire que l’euro investi propose le meilleur rendement dans la réduction des émissions de CO2.

Or, le fait-on ? Notre sentiment est qu’on en est loin. La France, l’Europe, investissent avec très peu de discernement voire parfois à contre-courant des meilleures pratiques.

On peut citer quelques exemples :

  • le développement des énergies renouvelables avec une substitution du nucléaire par des EnR, donc sans réduction des émissions.
  • l’isolation du bâti avec la démonstration faite par Matthieu Glachant sur les difficultés à réaliser les économies attendues de part un process et des techniques très mal maitrisées.
  • Une politique visant à nettement renforcer le développement des véhicules électriques mais qui bute sur les bornes de recharge
  • La bascule accélérée vers l’Hydrogène pour l’industrie
  • etc..etc..

Il nous faut des chiffres indiscutable sur les émissions « environnées » de CO2, à partir de là, les choix seront pertinents.

Le citoyen doit être informé, sans risques d’incompréhension et les convention citoyennes prendront leur sens.

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