Le Shift Project s’est lancé dans un travail à double détente extrêmement utile pour le débat qui ne manquera pas de s’engager pour la prochaine élection présidentielle.

Au-delà des gesticulations sur les quelques panneaux photovoltaïques qui vont être installés dans des dispositifs d’autoconsommation ou des travaux d’isolation des maisons individuelles encore très controversés, le Shift donne à réfléchir avec une approche sectorielle.

Après un premier travail qui permet à chacun d’entre nous d’avoir une base de réflexion sur les grands secteurs d’activité impactés par la transition énergétique essentiellement, le Shift propose une synthèse qui doit servir de base pour un appel à contribution.

Comme il en a l’habitude, le Shift propose une approche factuelle, analytique et orientée par une seule ambition, la décarbonation de notre économie.

Cette première phase à dominante qualitative sera donc enrichie des différentes contributions de celles et ceux qui se sentent concernés. Pour notre part, nous y contribuerons sur les axes emplois et énergie.

Sur l’emploi, le rapport Parisot sur le Plan de Programmation de l’Emploi et des Compétences pointait dès début 2019 la difficulté d’avoir ne serait-ce qu’une vision qui fasse consensus des emplois générés par la transition énergétique.

Sur l’énergie, les lobbys de la production photovoltaïque et éolienne qui s’opposent aux lobbys du nucléaire ou du gaz bloquent collectivement totalement le débat en le caricaturant à l’extrême. Nous ferons en sorte de sortir de cette approche partisane et manichéenne qui nous éloigne de l’objectif premier, celui du contrôle des températures.

Nous serons cependant disponibles pour toute analyse ou tout travail d’investigation sur la meilleure transition énergétique possible pour le pays, les citoyens et les salariés du secteur à la demande des « think tank » qui nous solliciterons.