Voici les deux tweets :
Que nous disent-ils ?
Que la France ne sait plus où aller quand elle parle de transition énergétique et que, c’est entre les lignes, ses décisions coûtent comme dirait notre président « un pognon de dingue ».
Le premier, qui reprend une tribune d’Olivier Appert, nous indique que la route photovoltaïque promue en son temps par Ségolène Royal est un gouffre financier et n’est pas la solution à nos problèmes énergétiques.
Je laisse aux plus curieux le soin de lire cette tribune mais en deux mots, cette initiative de Ségolène Royal relevait selon l’auteur (et on va être d’accord avec lui) d’un pur coup de com. On peut reconnaitre que ces routes n’envahissent pas le pays à la même vitesse que les ronds-points.
Le problème cependant, c’est que les sénateurs viennent de voter le fait que l’argent récolté au travers des CEE (de l’argent public quand même !) puisse financer ce type de projet. A priori, même le concepteur de cette route photovoltaïque n’y croit plus, mais si on le paye pour en faire d’autres …
Franchement, messieurs les sénateurs, on attend aussi de vous du bon sens !
Et le deuxième tweet vient un peu en résonance avec le premier.
La France est très en retard sur l’autoconsommation. Oui…
Mais on est en retard sur plein de choses … qui ne nous sont pas vraiment utiles.
L’autoconsommation en France est intéressante mais pas pour faire baisser nos émissions de CO2 (notre électricité est déjà décarbonnée)) et pas pour réduire le coût global de notre production d’électricité (les autoconsommateurs bénéficient d’aides publiques, la compétitivité est donc purement faciale).
Que la France accompagne voire finance des projets d’autoconsommation, de micro-réseaux intelligents, en Afrique, en Asie, ce serait tout à son honneur. Mais avoir des ambitions démesurées sur l’autoconsommation en France, est-ce socialement et économiquement pertinent. En tout cas, ce n’est pas pertinent pour lutter contre le dérèglement climatique.