Et bien, on n’en sait rien !
Etude du cas Belge.
Un micro-réseau consiste en un réseau avec toute ses composantes : production, acheminement, consommation, mais en logique d’indépendance avec le(s) réseau(x) qui l’environne(ent).
Or, la Belgique, c’est comme la France (en mieux car il n’y a pas de montagnes « la-haut »), le réseau électrique est très performant et permet de mettre en commun l’ensemble des ressources tant Belges qu’internationale. En effet, la Belgique profite du nucléaire français comme de l’éolien batave.
Il n’y a donc pas d’endroit qui puisse justifier de ne pas profiter d’investissements déjà largement amortis, les réseaux de transport et de distribution. Dans toutes les villes et villages de Belgique, il est donc forcément plus pertinent économiquement de s’appuyer sur ces réseaux.
Mais la tendance du moment de s’engager dans une production pour soi et chez soi est bien de mettre en oeuvre de ces micro-réseau qui, soyons transparents, coûtent beaucoup plus qu’ils ne rapportent. Un micro-réseau n’apporte aucune valeur sur le foisonnement des consommations comme des productions. Au contraire, il impose aux consommateurs de ce micro-réseau d’adapter TOTALEMENT leur consommation à ce que permet le parc de production associé à ce micro-réseau.
On le redit ici, la Chine, l’Asie du Sud-Est, d’autres zones où les réseaux électriques sont absents, ont besoin de micro-réseaux car la construction d’un réseau de transport et de distribution a peu de sens économique. Au contraire, commencer l’électrification de ces territoire avec des micro-réseaux est pleine de bon sens et de soutien.
Allons donc aider ces territoires plutôt que de faire ces micro réseaux qui ne servent à rien.