Tout d’abord, on peut constater que beaucoup reste à définir. On a bien entendu une validation des axes déjà engagés :

• 50 % de nucléaire dans le mix électrique
• fin des énergies fossiles dans le mix électrique
• une place encore floue du gaz renouvelable dans cette PPE

Par ailleurs, le ministre De Rugy a complété le propos du président sur une évolution possible de la structure du groupe EDF avec le souci de l’état de sécuriser les métiers nucléaire, énergies renouvelables, réseaux et services énergétiques. Sur le nucléaire, le ministre a précisé que cette question de l’évolution du groupe EDF doit permettre de développer un autre mécanisme que celui en place aujourd’hui avec l’ARENH.

Si on s’arrête sur le nucléaire, on peu reprendre cette présentation des scénarios de travail du gouvernement (présentée par Jacques Percebois).

Clairement, le président Macron a fait le choix de ne pas s’engager dans une trajectoire sans retour possible. Il a d’une certaine façon utilisé l’adage qui dit le risque de mettre tout ses oeufs dans le même panier.

On est donc dans une situation équilibrée où on ne met pas fin au nucléaire mais on s’appuie tout de même sur les renouvelables.

Pour notre part, nous insisterons sur les points qui nous semblent essentiels, pour tous les français :

• une électricité décarbonnée
• une électricité à un prix accessible (au moins par rapport à un prix moyen européen)
• une sécurité de l’approvisionnement de l’électricité – on ne peut pas que compter sur ses voisins (le jour où chaque pays comptera sur ses voisins pour sécuriser son approvisionnement, on constatera les limites de ce modèle)
• un mix électrique qui s’appuie sur des industries européennes. (la France va investir 71 milliards d’euros sur 10 ans sur le photovoltaïque et l’éolien pour combien d’emplois en France et en Europe ?)