Depuis quelques mois, quelques années peut-être, on voit évoluer à grande vitesse la réglementation et la législation sur l’organisation du système électrique.
On a eu des textes sur l’autoconsommation individuelle puis collective, on a eu des évolutions sur le TURPE, sur la CSPE et sur bien d’autres choses.
La plupart des évolutions évoquées à l’instant s’appuient sur le développement des réseaux intelligents (les fameux smartgrids).
Or, et c’est le sens de mon propos, les démonstrateurs qui avaient, qui ont vocation à appréhender la faisabilité, la viabilité, la pérennité des solutions locales testées n’ont pas (encore) rendu leurs conclusions. Ces expérimentations, Flexgrid, Smile ou You&Grid n’ont pas encore clairement produit ce qu’on attendait d’elles – encore un peu de patience sans doute – et ont encore moins fait l’objet d’une analyse globale basée sur l’ensemble des expérimentations.
Ce n’est pas parce qu’on lance une expérimentation que le concept est validé. C’est sur la base des résultats de l’expérimentation qu’on peut tirer des enseignements et passer à l’étape suivante.
Vous trouverez ici un éclairage intéressant sur ces démonstrateurs mais le retour d’expérience n’est pas encore finalisé pour pouvoir conclure.
Nous avons souvent évoqué la pertinence du foisonnement sur les consommations comme sur les productions. Que nous disent ces expérimentations sur ce point ? Que nous disent-elles également sur les performances économiques globales de ces « sous-systèmes » électriques.
Nous souhaitons comme le dit l’Adage « Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs » que l’on avance avec méthode, que les démonstrateurs soient l’objet de phases de tests et que ce soit bien sur la base des enseignements de ces expérimentations que l’on fasse évoluer la réglementation et la législation.