Le président Macron a personnellement communiqué sur le très prochain chargement du combustible nucléaire dans le cœur d’un des deux EPR de Taishan.

Ce chargement augure d’un couplage au réseau de ce réacteur dans les prochains mois.

C’est avec 4 ans de retard sur le planning initial que l’EPR de Taishan va démarrer. C’est beaucoup mais peu par rapport à l’EPR Finlandais d’Olkiluoto qui en est presque à huit ans de retard.

Ce prochain dénouement de la construction et de la mise en service du PREMIER EPR est un évènement majeur pour EDF.

Si le nucléaire est régulièrement mis du côté des « vieilles » énergies en France avec une transition énergétique que certains voient comme étant sans nucléaire (NégaWatt, EELV et d’autres). Les chinois entre autres y voient une solution de production de l’électricité décarbonnée et apte à répondre aux enjeux d’un tel pays.

A tel point que la Chine a, avec l’aide d’EDF, lancé sa propre filière industrielle sur le nucléaire avec le réacteur Hualong qui pourrait à terme produire de l’électricité en Angleterre.

Pour EDF donc, cette très prochaine mise en service d’un EPR, au lendemain de la renaissance de Framatome, au sein même du groupe EDF, est clairement une occasion majeure pour remettre l’énergie nucléaire dans le débat d’un mix énergétique décarbonné. D’autant que les difficultés de Westinghouse évoquées hier est pour EDF une plutôt bonne nouvelle.

La prochaine étape se situe maintenant à Flamanville où, d’ici un an, on devrait préparer le couplage au réseau de transport.