L’industrie du nucléaire et la « révolution »

Il y a un an environ paraissait le livre « Révolution » qui constituait la première pierre de la présidence Macron. Et de nombreux commentateurs insistaient sur un sens du mot Révolution qui consiste à engager une rotation et à revenir à sa position initiale (la révolution d’une planète par exemple).

L’actualité sur le nucléaire nous donne l’occasion de partager sur la(es) révolution(s) qui touche(nt) l’industrie du nucléaire.

Tout d’abord, après la gouvernance mouvementée d’Anne Lauvergeon qui a conduit à la création d’Areva, nous voilà revenus quelques années en arrière avec le retour de Framatome !

Pour votre serviteur qui a été stagiaire chez l’un, salarié chez l’autre, cette situation où Framatome est la filiale industrielle d’EDF, c’est juste ce que beaucoup souhaitaient il y a quelques décennies. Quelle révolution !

On a ensuite la situation de Westinghouse qui mérite quelques mots.

Westinghouse a été pour beaucoup à l’origine du parc électronucléaire français, les premiers réacteurs à eau pressurisée dans l’hexagone ont été construits sous licence Westinghouse.

Westinghouse vient donc d’être vendu par Toshiba à un fond (?) Brookfield Business Partners. Cette transaction reflète le fiasco de la gestion de Toshiba qui laisse Westinghouse avec 9 milliards d’euros de dette et des incertitudes majeures sur sa stratégie. On évoque à ce sujet des microréacteurs, une révolution par rapport au monstre de l’EPR et ses plus de 1600 MW.

Un dernier mot pour évoquer la visite du président Macron en Chine où le nucléaire est clairement une réponse au réchauffement climatique et un axe de développement industriel majeur.

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