L’UFE, l’association professionnelle du secteur de l’électricité qui représente les employeurs du secteur, a lancé un appel aux autorités politiques françaises pour qu’elles s’engagent davantage et qu’elles défendent les avantages de notre modèle.
L’UFE souligne, comme nous le faisons depuis le début des discussions sur cette future Directive, l’ambition première que l’Europe doit se donner : donner la priorité à l’efficacité climatique.
Les documents préparatoires à cette Directive, rassemblés sous le nom « Une énergie propre pour tous les européens » et comme nous l’avons déjà évoqué dans cette matinale, laissent apparaître une volonté forte de remettre en cause le modèle électrique français.
La CFDT et l’UFE s’étonnent tout d’abord des incohérences entre l’ambition de la future Directive et la politique très tolérante sur le prix du CO2. Nous nous étonnons aussi de l’absence d’une politique énergétique propre à sécuriser les investissements à long terme – la Commission revendique une approche « court-termiste » pour aller vite.
Nous alertons également avec l’UFE sur les risques de responsabilités mal définies entre les niveaux européens, nationaux et territoriaux qui pourraient mettre gravement en péril certains fondamentaux de notre modèle. Nous retiendrons par exemple le choix fait par la France au sortir de la deuxième guerre mondiale d’un système tarifaire « péréqué » qui permet à chaque français d’accéder à l’électricité à un prix égal pour chacun.
Ces sujets sont essentiels pour les consommateurs et pour les salariés des entreprises du secteur, les autorités françaises doivent rapidement sécuriser un système électrique que chacun reconnait comme performant et efficient.