Le risque de black-out a fait l’objet de bien des commentaires avec en particulier Barbara POMPILI qui n’a pas vraiment convaincu sur l’impact de l’arrêt des 2 réacteurs de Fessenheim. Selon Madame Pompili, les 1800 MW de Fessenheim n’aurait en rien permis de couvrir les besoins pour l’hiver 2020/2021.
Mais le seul qui peut vraiment nous dire ce qui fait ou aurait fait la différence est le responsable en droit de l’équilibre du système, RTE.
Or RTE, la semaine dernière, a fait un tweet assez drolatique où il cite Le Figaro et sa rubrique « La Vérification » pour finalement poser la question du niveau de risque tel que perçu par le Figaro.

Donc RTE préfère appuyer sa démonstration en faisant parler des tiers au travers d’un média très grand public. Parmi eux, Nicolas Goldberg nous dit quelque chose de limpide, si Fessenheim avait été prolongé alors on aurait disposé de 1800 MW supplémentaire… ce qui n’aurait peut-être pas été suffisant. Tristan Kamin, membre de la société française d’énergie nucléaire, n’a rien dit d’autre.
Pour revenir à la source, RTE a fait part du risque le 19 novembre seulement. Et RTE n’est pas seul pour communiquer sur ce risque. Même le fournisseur Total DirectEnergie s’est positionné sur la façon de préserver le système électrique… c’est que le problème est là.

En fait, je vous propose l’analyse relayée ici de l’excellent Nicolas Goldberg qui nous explique avec méthode – comme tout bon ingénieur – la nature du risque de blackout. Pour un syndicat comme nous le sommes, il est quand même cocasse, incroyable, « déconnant » que l’on se fie plus à un consultant d’un cabinet parisien plutôt qu’à l’entreprise nationale en responsabilité, RTE, ou à la ministre en charge de ce sujet.