Le Green Deal qui incarne l’engagement de l’Union Européenne sur la lutte contre le réchauffement climatique et sur les grands investissements fait débat sur son périmètre d’intervention c’est à dire plus prosaïquement où met-on l’argent ?
Et comme d’habitude dès que l’on parle d’énergie, le débat se polarise sur le nucléaire… c’est troublant… surtout le jour de la fermeture de Fessenheim …
Fatih Birol a lui décidé de remettre les choses dans le bon ordre en partant d’un constat : l’Europe n’a pas le luxe d’exclure une technologie bas-carbone.
Fatih Birol qui s’occupe de toute les énergies, qui n’a pas vocation à privilégier de façon arbitraire un mix électrique en particulier, réclame que chacune des sources d’énergie bas carbone disponible soit avantagée par rapport aux sources fossiles. Mais il va plus loin, il demande :
- d’abandonner les subventions aux énergies fossiles.
- de favoriser une fiscalité « douce » pour les sources d’énergie bas-carbone
- de refonder les charges fixes des « réseaux »
Sur le mix électrique, Fatih Birol nous dit quelque chose de très simple : si l’on n’y prend garde, le risque est très fort d’une :
- transition énergétique plus coûteuse
- sécurité approvisionnement très hypothéquée avec des intermittences « quasi-ingérables »
Enfin Fatih Birol revient les prix très bas du gaz et du pétrole et donc sur le risque que cela fait peser sur la transition.
Pour les plus curieux et anglophones :le lien…
C’est très fouillé !