Savoir si le marché du véhicule électrique est lancé, en voie d’être lancé, embourbé… c’est souvent l’occasion de débats en soirée ou à la machine à café.

On peut maintenant faire un constat objectif, c’est que la demande est là.

Les chiffres de janvier 2020 sont très intéressants à observer.

On constate en effet une croissance assez vertigineuse des ventes mais on doit surtout retentir que presque 1 voiture sur 10 vendue est propulsée à l’électricité. C’est clairement le signe qu’un changement de comportement de l’acheteur est opéré. La crainte de la panne à tout moment, qui faisait plafonner les ventes à 1 ou 2% du total est probablement dernière nous maintenant.

C’est également sans compter sur les réglementations qui s’imposent de plus en plus à tous les acteurs : constructeurs, loueurs, collectivités, acheteurs et sur toutes les nouvelles mobilités.

Mais ce n’est pas tout, c’est que pour faire avancer une voiture thermique, il faut du carburant. Et de nombreux instituts de prospective tel que le Shift Project nous indiquent que l’abondance de pétrole que rend le modèle économique du véhicule thermique encore « pertinent » est sans doute derrière nous. La demande continue à croître alors que l’offre plafonne.

Ce qui est pointé va au-delà de la question économique mais concerne la sécurité du système. Si l’on base son modèle sur un approvisionnement toujours plus hypothétique, on s’expose à des risques insupportables.

La mobilité électrique basée sur un mix électrique bas carbone et très sécure sur sa production en France est forcément un choix de bon sens.