La nouvelle réglementation thermique prévoit de redonner des perspectives de croissance au chauffage électrique en considérant que le poids du CO2 dans le kWh électrique allait passer de 210 à 79 grammes de CO2/kWh.
Quel que soit la façon dont on prend le problème, le kWh français est largement décarboné. Il est massivement nucléaire mais il n’est globalement pas émetteur de CO2. On le sait.
Or, l’initiative gouvernementale qui consiste à valider cette idée que le kWh électrique français est décarboné a fait l’alliance de la carpe, du lapin et de la tarte flambée. On retrouve en effet les acteurs du gaz, les militants des énergies renouvelables, l’institut Négawatt également (selon Contexte.com) et même le réseau AMORCE regroupant des acteurs des collectivités locales qui collectivement exige du gouvernement qu’il revienne en arrière.
En fait, ils souhaitent tous éliminer l’accès à l’électronucléaire pour le chauffage. Autant on peut fermement adhérer à cette initiative en Allemagne ou dans tous les pays où la production d’électricité est très carbonée mais pas en France.
D’ailleurs, pourquoi promouvoir comme les acteurs du renouvelable (Enerplan par exemple) l’usage de la mobilité électrique et pas le chauffage électrique.
Dans les deux cas, l’idée est de substituer de l’énergie fossile par de l’électricité bas carbone.
Pas clair tout cela. Le développement durable, la lutte contre le réchauffement climatique, etc., c’est trop souvent du business facile.
La bonne pompe à chaleur et son remarquable rendement :
En 2000 ; en France, les chaudières de maison (à gaz et à fuel) engendrent des émissions de gaz à effet de serre supérieures à celles des voitures !
Un dernier pour la route : https://jancovici.com/transition-energetique/electricite/50-ou-50/