Les émissions de C02, on l’a maintes fois évoqué, proviennent en France pour l’essentiel de la mobilité. Pire, c’est également la qualité de l’air que l’on respire qui pose question.
Et sur cette question de la mobilité et de son impact sur l’environnement, la journée d’hier a été riche en annonces.
Tout d’abord, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a dit son souhait d’augmenter la fiscalité sur les SUVs. Par ailleurs, la ville de Bruxelles souhaite de son côté taxer les véhicules de type 4×4 urbain à l’entrée dans la ville.
La ville de Bruxelles souhaite donc dissuader les SUVs et autre 4×4 de pénétrer dans la ville à la fois pour des questions environnementales mais aussi tout bêtement parce que ces véhicules sont plus gros et donc prennent plus de place sur la voie que des véhicules de taille réduite.
De son côté, le ministre Le Maire propose d’augmenter le malus sur les SUVs là aussi pour en diminuer la diffusion.
On peut reconnaitre que dans les deux cas, on souhaite traiter le problème sérieusement et efficacement.
On touche cependant ici les limites d’une politique qu’on sait bonne pour la planète mais qui passe par une acceptabilité bien plus ambitieuse que celle qu’on perçoit au quotidien.
Si on fait un parallèle avec un univers plus proche, l’électricité, RTE et d’autres acteurs du marché réfléchissent au développement de l’interruptibilité qui vise à réduire les consommations électriques. Et là aussi se posera, si on développe cette logique d’une forme d’effacement en situation critique, la question de l’acceptabilité.
Attention, il serait bon d’éviter la situation Californienne « de rationnement » du début des années 2000. Les français n’y sont clairement pas préparés.