RTE par l’intermédiaire de Thomas Veyrenc, en charge de la Stratégie chez le gestionnaire du réseau de transport de l’électricité, nous explique que le développement des énergies renouvelables impose de repenser les grands axes de l’acheminement de l’électricité.

En effet, ce jour, RTE dévoile son « Schéma Décennal de Développement du Réseau » (Attention : 462 pages ! ).

En synthèse, RTE nous précise les 5 grands chantiers qui s’imposent aux réseaux :

1. modernisation des réseaux
2. adaptation du réseau aux enjeux locaux
3. numérisation du réseau
4. interconnexion avec les pays limitrophes
5. développement du réseau « en mer »

Et ces besoins ont une traduction financière soit 33 milliards € sur 15 ans.

Thomas Veyrenc nous dit que l’intégration de l’éolien et du photovoltaïque imposera un surcoût pour RTE à hauteur de 3 à 4 €/MWh.

On peut, on doit retenir de cette présentation de RTE que la transition énergétique impose d’avoir un réseau adapté aux nouveaux moyens de production. Et c’est sans parler de l’analyse que fait Enedis de cette nouvelle donne.

Le problème est que, dans le même temps, Enerplan dans son université d’Eté a fortement insisté pour qu’on réduise les charges du TURPE pour les auto-consommateur.

Nous disons donc attention aux idées simplistes notamment sur « les énergies renouvelables qui permettront la transition énergétique ». La transition énergétique se fera avec, AUSSI, les réseaux. ET selon RTE, il lui faudra 3 à 4 euros par MWh pour développer son réseau.

N’oublions pas les réseaux dans les engagements sur la transition énergétique et mettons les moyens