L’association Enerplan, lobbyiste du monde du photovoltaïque (très efficace par ailleurs), organise ce jour l’Université d’Ete de l’auto-consommation électrique.
Le premier message diffusé aux participants (mais au-delà auprès du pouvoir politique) est qu’il y a encore trop de freins au développement de l’autoconsommation collective.
Enerplan arrive à cette conclusion avec le concours du cabinet SIA Partners.
En y regardant de plus près, selon SIA et Enerplan, le marché de l’autoconsommation se développerai avec un veau potentiel si :
- il y a exonération de la TICFE
- la CRE met en place un TURPE spécifique (évidemment plus avantageux pour installations en auto-consommation)
- l’état met en place des financements dédiés pour les investisseurs dans l’autoconsommation.
Rien de moins.
Vu de nous, le marché ne se développe pas parce qu’il n’y a pas de rentabilité propre. Et ce n’est pas parce qu’une idée n’est pas rentable qu’il faut lui allouer des aides publiques pour qu’elle se réalise pour le plaisir de ses promoteurs.
Et comme nous l’évoquions tout récemment, l’éolien off-shore en France, c’est plus de 20 milliards d’euros d’argent public. La France doit absolument s’engager dans la protection de l’environnement mais elle doit le faire avec efficacité et discernement.
L’autoconsommation collective n’est pas, contrairement aux affirmations, une solution à date. Elle doit être rendue accessible pour les consommateurs qui le souhaitent mais ces consommateurs ne doivent pas faire supporter les coûts induit par les clients qui ne s’engagent pas dans cette ambition.