Après les travaux pilotés par Laurence Parisot sur la dimension « emplois et compétences » de la PPE [ Programmation Pluriannuelle de l’Énergie ], l’Union Française de l’Électricité lance un chantier qui prolonge ce travail commandité par le gouvernement.

Cette initiative de l’UFE – le regroupement des employeurs du secteur de l’électricité – est soutenue par la CFDT et mérite également le soutien de la part du gouvernement.

Nous l’avons parfois évoqué, on entend tout et son contraire sur les emplois qui seront créés par la transition énergétique. Selon qu’on est dans le costume des promoteurs du photovoltaïque ou dans celui de Pôle Emploi, on n’obtient vraiment pas les mêmes chiffres. Des centaines de milliers pour les premiers, beaucoup moins pour les seconds.

La CFDT prend clairement sa part dans ces travaux et va être attentive à la fois sur les alertes qui pourraient devoir être faites sur des suppressions d’emplois (exemple : la construction automobile) ou sur les opportunités qui sont offertes (exemple : les réseaux électriques intelligents).

La PPE doit donc « avancer » mais avec ce souci permanent des effets connexes sur l’emploi. Et en synthèse, nous retenons des travaux pilotés par Laurence Parisot est que la France ne dispose pas des instruments de mesure, des outils, qui permettraient de dire clairement aujourd’hui ce qu’il en est des impacts de la transition énergétique sur l’emploi. Il est donc urgent de s’outiller et de disposer des bonnes informations pour définir et valider nos choix stratégiques sur la transition énergétique AU REGARD des emplois vraiment créés.