L’Union Française de l’Electricité nous permet – fort utilement – de trouver des réponses à toutes les questions qui se posent sur le développement de la mobilité électrique.

C’est par une consultation très large et approfondie auprès de l’ensemble des acteurs du marché, des fournisseurs, constructeurs et tous les acteurs locaux, que l’UFE a pu produire une note de synthèse sur les perspectives de développement de la mobilité électrique.

Alors que Paris, Lille voire quelques autres métropoles se sont engagées ces derniers jours dans l’interdiction de circulation des véhicules les plus polluants, la place des véhicules électriques est de plus en plus questionnée, alors que les ventes de véhicules électriques ont doublé entre Janvier 2018 et Janvier 2019, tout semble permis pour le développement de la mobilité électrique.

En substance, l’UFE nous indique tout d’abord que le système électrique français peut accueillir sans réels problèmes un volume massif de véhicules électriques. L’UFE estime que la part de la consommation d’électricité dédiée à la mobilité électrique ne devrait pas dépasser 10 % de la production totale d’électricité. Sur les pics d’appels de puissance, qui mettent sous contrainte le réseau, l’UFE et les entités consultées se veulent rassurantes sur la gestion de ces pics de puissance appelée avec des solutions de flexibilité et de recharge intelligente.

C’est sur la question des bornes de recharge, notamment individuelles, que l’UFE semble douter. C’est en tout cas un problème à traiter pour le logement en collectif privé. Point à suivre…