Tout récemment dans une émission de télévision d’une grande chaîne, un débat engagé réunissait notamment une représente de la SFEN (Société Française d’Energie Nucléaire), Corinne Lepage et Lambert Wilson (si si l’acteur).
Et très rapidement, trop de mon point de vue, le débat a glissé, dérapé, de la question climatique vers la question des déchets nucléaires. Et bien évidemment, l’arbre du nucléaire a caché toutes les autres questions notamment celle de savoir comment disposer d’électricité en s’assurant le plus possible que l’environnement était relativement préservé. Soyons clair, préserver pleinement l’environnement en continuant à consommer des TWh et des TWh, c’est un horizon aujourd’hui inaccessible.
Et le Figaro met un peu les pieds dans le plat (des énergies vertes) en observant que le parc éolien allemand, vieillissant et pas très « vert » pose aujourd’hui un vrai problème environnemental.
D’abord, et c’est vrai en France sauf erreur, le démantèlement COMPLET des éoliennes n’est pas réellement prévu dans les contrats (sur les moyens alloués en particulier), ce qui renvoie le problème à plus tard et potentiellement à d’autres, voire à la collectivité. Ensuite, le Figaro nous révèle que l’objet « éolienne » est du point de vue de l’environnement pas idéal – clairement pas biodégradable. En dehors du mât, le Figaro reprend le chiffre de Véolia de 50 000 tonnes de pales pas vraiment recyclables à traiter. Les fondations ne sont pas vraiment plus recyclables d’ailleurs.
Sur le photovoltaïque, les alertes commencent à émerger sur la quantité considérable de panneaux que l’on va devoir traiter, car la durée de vie d’un panneau n’excède pas 20 à 30 ans. A cela, il faut prendre en compte le transport des panneaux de Chine vers l’Europe (avec la suppression récente la taxe spécifique sur les panneaux chinois, on peut s’attendre à un monopole de la Chine sur ce marché).
Et c’est sans compter sur les besoins considérables de minerais dont l’extraction a un impact terrible sur l’environnement.
En clair, produire de l’énergie sans polluer, pas si simple.
Les énergies renouvelables sans polluer, une « fake news ».
Que le nucléaire soit dangereux, évidemment.
Toujours selon le Figaro, même le ministre De Rugy (ancien d’Europe Ecologie Les Vers) reconsidère ces questions et ses convictions.
En ce qui nous concerne, on ne fera pas trop les « malins » et dire ce qui est bien et ce qui est mal, même si nous avons une tendance naturelle à privilégier les solutions qui créent de l’emploi en France et qui améliorent notre balance commerciale.