Le premier élément pointé par Wavestone montre que les français sont aujourd’hui globalement satisfaits de la performance du système électrique français – significativement plus que pour les services bancaires ou pour les télécoms. C’est un satisfecit qu’on peut attribuer pour partie aux gestionnaires de réseaux, garants de la qualité de la fourniture.
Le retour des consommateurs est plus contrasté pour les commercialisateurs avec une perception positive sur l’innovation mais une crainte sur la transparence des acteurs.
Seulement 27% des consommateurs jugent le discours des commercialisateurs suffisamment transparent.
Sur le contenu des offres proposées par les commercialisateurs, les consommateurs ont perçu une tendance forte sur l’innovation des offres et des produits avec le développement de la domotique et du véhicule électrique notamment.
Mais le principal retour que nous présente Wavestone relève des logiques « économie circulaire durable ». Autrement dit, les consommateurs souhaitent, même si il y a un surcoût (pas plus de 10 à 15%), disposer d’un accès à une électricité verte et produite localement. On retrouve ici la façon dont les autorités européennes ont appréhendé le rôle du consommateur au sein de l’Union de l’Energie. La Commission Européenne a clairement positionné le client final comme pivot de la transition énergétique en lui donnant la possibilité de presque « choisir » le système électrique dans lequel il souhaite s’inscrire. C’est le concept du consommateur-acteur.
Pour notre part, nous continuons à alerter sur le rôle renforcé du consommateur final avec deux risques :
- remise en cause de la péréquation tarifaire
- dégradation de l’optimum global du système électrique français au bénéfice de quelques optimums locaux
Nul doute que les attentes, les représentations, les choix des consommateurs finaux vont faire bouger – de gré ou de force – les acteurs du système électrique.
Pour ceux qui souhaite en savoir plus : Merci à Wavestone et Clément LE ROY