En cette période où l’on s’interroge sur la destination de l’argent public, Linky est un cas d’école sur le gaspillage de cet argent public par les collectifs anti-Linky.

Le fameux compteur Linky, qui permet de disposer d’une mesure des consommations d’électricité quasiment en temps réel, a pour vertu essentielle de permettre l’injection sur le réseau d’électricité intermittente et de faciliter le développement de l’autoconsommation et de la mobilité électrique.

linky 3

Pourquoi permet-il d’accompagner la croissance des énergies renouvelables ? Comme les énergies renouvelables ont le « gros » défaut de produire de l’électricité de façon erratique (à un moment, il y a de l’électricité et juste après il n’y en a presque plus), il faut équilibrer l’arrivée de cette électricité sur le réseau de distribution par rapport à ce qui est consommé. Il faut donc une connaissance quasiment en temps réel de la situation en tout point du réseau, particulièrement aux points de comptage.

Pourquoi facilite-t-il par ailleurs l’autoconsommation et la mobilité électrique ? Le compteur Linky a l’avantage par rapport à son prédécesseur de compter l’électricité qui est consommée et qui est produite (par des panneaux photovoltaïques) ou restituée (par la batterie d’une voiture électrique).

Donc, de notre point de vue, le compteur Linky est un véritable progrès.

Or, des inquiétudes sont nées, particulièrement sur l’émission d’ondes électromagnétiques.

Tout naturellement, l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire), l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) et l’OPECST (Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques) se sont penchés sur cette question du risque sanitaire. Ils ont tout trois dépensé pas mal d’argent pour des études (parfois répétées) qui ont toutes concluent sur un risque absolument marginal.

 

Et nous voilà arrivé à cette affirmation sur le gaspillage de l’argent public.

Tout récemment, le maire de la commune de Blagnac Joseph Carles, avec 4 de ses collègues de petites communes du département, a décidé de refuser la pose de Linky au prétexte du risque électro-magnétique. Et pour légitimer sa démarche, il a décidé de réaliser une étude scientifique.

Et bien évidemment, parce que la science est têtue, cette étude commandée par le maire de Blagnac n’a rien dit qu’on ne sache déjà. Le compteur Linky est globalement inoffensif.

L’étude commandée par l’édile nous dit que par rapport à une limite de 6,25 microteslas, Linky émet 0,0095 microteslas. Sic.

On peut donc dire que les contribuables de Blagnac vont savoir à quoi a pu servir une partie de leurs impôts.

Espérons surtout que les Maires vont gagner en pragmatisme et abandonner toute idée de réaliser de nouvelles études – coûteuses – pour apprendre ce que tout le monde sait déjà. La science est comme cela, elle a une vérité et on ne peut la tordre à sa guise.

 

2 réflexions au sujet de « En cette période où l’on s’interroge sur la destination de l’argent public, Linky est un cas d’école sur le gaspillage de cet argent public par les collectifs anti-Linky. »

  1. Attention, le titre de l’article peut prêter à confusion pour peu que le lecteur ne lise pas jusqu’à la fin! En l’occurrence , c’est l’opposition à Linky qui génère du gaspillage d’argent public!

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