Inutile de vous commenter l’actualité du prix des carburants, les médias dans leur intégralité s’en chargent.
Or, cette augmentation probablement irréversible [même si les prix du brut devaient baisser alors les taxes viendraient compenser cette baisse], change la perception sur le véhicule électrique.
Jusqu’à maintenant, la voiture électrique était vue comme un jouet un peu « bobo », à destination de celles et ceux qui voulaient s’engager personnellement dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et qui en avaient les moyens financiers.
Or, les 30 % d’augmentation des prix du carburant en très peu de temps conduisent à voir ce véhicule électrique comme un moyen de dépenser moins. C’est donc que les prospects des vendeurs de voitures électriques sont potentiellement beaucoup plus nombreux.
Ce qui fait la différence, c’est le budget « énergie » du véhicule. Une voiture électrique coûte environ 200 €/an en électricité alors qu’un véhicule de même catégorie demande 1200 €/an pour un diesel et 1400 €/an pour une essence.
Pour un français en zone rurale qui utilise quotidiennement son véhicule pour aller travailler, le véhicule électrique devient pertinent, surtout que les derniers modèles (Renault, Nissan, BMW, Audi …), l’autonomie a grimpé et est de l’ordre de 350 km.
Ce qui est peut-être encore un frein, c’est la lisibilité (ou son absence) dans l’accompagnement qui est proposé aux français. Les primes à la conversion sont encore complexes et trop peu incitative pour faire basculer le marché.
2019 sera sans doute l’année charnière pour le développement de la voiture électrique. Et ces investissements au service de la mobilité électrique ont un effet immédiat et significatif sur la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre.