Alors que le GIEC nous alerte à nouveau sur les conséquences désastreuses (au sens strict) du réchauffement climatique, il est intéressant de revenir 40 ans en arrière.
Le vulcanologue Haroun Tazieff débattait des risques d’un éventuel réchauffement climatique. A cette époque, on craignait plus l’impact des volcans que l’activité humaine comme source du dérèglement du climat (notons cependant que dans l’histoire, les éruptions volcaniques ont pu avoir un impact considérable).
Ainsi, Haroun Tazieff expliquait avec une terrible clairvoyance les risques sur le trait de côte et sur la fonte des glaces.
En retour, on l’a accusé d’être catastrophiste, et même de « baratiner ».
Les réponses de Cousteau sur l’alerte d’Haroun Tazieff :
C’est un baratin ça. L’histoire du CO2, c’est entendu, c’est vrai, on en fabrique beaucoup, mais il y a quand même des correcteurs automatique.
Le risque ne vient pas tellement du CO2, on commence à me casser les oreilles avec cette histoire de CO2, il y a des risques bien plus graves.
Aujourd’hui, il faut être aveugle pour nier l’existence du réchauffement climatique (et il y a encore beaucoup trop de « mal-voyants », pardonnez l’expression, sur ce sujet).
De même, il faudrait être sourd pour ne pas entendre les alertes répétées du GIEC.
On ne peut plus accuser les scientifiques (en l’espèce, ceux du GIEC) de catastrophisme. On doit entendre ce qu’ils nous disent.
PS :
Nous rendons ici un hommage posthume à Haroun Tazieff qu’on aurait dû écouter sans doute plus.