La CRE a présenté hier 5 juillet 2018 les résultats de ses travaux afin, dit-elle, d’ « ECLAIRER L’AVENIR ».
Très belle initiative que celle-ci avec comme organisateur une commission qui n’a a priori aucun rôle partisan. On peut d’ailleurs légitimement penser que Jean-François Carenco, issue de la Préfectorale, est le garant de cette indépendance et le défenseur de l’intérêt général.
Or, cette ambition d’éclairer l’avenir aurait pu être encore plus éclairante.
En effet, la CRE dit :
Dans le texte, on peut lire que la CRE a rassemblé « l’ENSEMBLE du monde de l’énergie au plus haut niveau ». Et suit la liste de tout ce qui fait le monde de l’énergie. TOUT LE MONDE ???
Ceux qui au sein de la Force d’Intervention Rapide Electricité (FIRE) travaillent jour et nuit depuis avant hier après les très gros orages dans le grand sud-ouest ? NON
Ceux qui malgré les critiques de nos députés travaillent avec responsabilité sur la sûreté des réacteurs nucléaires ? NON
Ceux qui permettent de connecter aux réseaux de gaz et d’électricité les nouveaux modes de production (méthanisation, photovoltaïque, etc.) ? NON
Ceux qui réfléchissent aux réseaux de demain, numériques et temps réels ? NON
En clair, les salariés et leurs représentants, ne font pas partie du monde de l’énergie selon la CRE. C’est en tout cas ce qu’on peut comprendre de ce qui s’est passé ce 5 juillet au sein de ces rencontres organisées par monsieur Carenco. C’est pourtant eux qui ont fait, qui font et qui, espérons-le, feront les systèmes énergétiques de demain. En effet,, pour ce qui nous concerne, nous nous sentons pleinement concernés par le monde de demain et que nous voulons en être.
Ecarter les salariés de toute approche prospective est tout bonnement déconcertant et penser qu’on éclairera l’avenir sans les acteurs opérationnels du secteur de l’énergie s’apparente à une forme de mépris vis à vis de ceux qui, tout les jours, font du système énergétique en réseau français l’un des plus performants au monde.
On s’autorise à penser dans les milieux autorisés : Avoir quelqu’un qui sent la friture et le camboui pendant qu’on boit notre côcktêêêêl ah mais quelle hôrreur… vous avez bien fait Jean-Françouaaaa de ne pas inviter ces gueux. Et p’is non mais, c’est qui qui dirige le monde ici, non mais sans blâgue ! Et vas-y que je te donne du merci Jean-François par ci et du merci Isabelle et Patrick par là… brrrrrr mélange des genres qui ne sent pas bon.
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