Jusqu’à il y a peu, on avait un réseau de transport de l’électricité (RTE) qui assurait l’accueil de l’électricité produite par les différentes centrales (hydraulique, nucléaire, gaz, éolien, etc.) et un réseau de distribution qui comme son nom l’indique distribuée l’électricité à partir des réseaux de RTE vers tous les clients, petits ou grands.
La complexité de l’équilibrage des réseaux était donc massivement du côté de RTE.
Mais voilà, cela change et de plus en plus d’électricité arrive directement sur le réseau de distribution avec principalement de l’éolien et du photovoltaïque.
Au total, c’est presque 25 000 MW de puissance connectée ! En gros, 25 réacteurs nucléaires. Attention, on parle ici de puissance connectée, pour d’énergie produite. Vous le savez évidemment, un panneau photovoltaïque même immense ne produit rien la nuit. De même, la plus grosse éolienne ne peut faire que de l’ombre quand il n’y a pas de vent.
Mais tout de même, c’est considérable, surtout que cette puissance raccordée au réseau de distribution était environ trois fois plus faible il y a 8 ans.
Pour répondre à la promesse du titre de cette matinale, je vous propose d’aller sur le mini-site d’Enedis qui permet à chacune et à chacun de voir où nous en sommes, dans nos régions, de l’évolution de la production d’électricité décentralisée et injectée dans les réseaux de distribution.
Vous pourrez ainsi prendre connaissance de la dynamique de la production décentralisée, de son mix (hydraulique/éolien/photovoltaïque/…).