Le CNRS, du sérieux quand même, nous informe sur la consommation d’électricité induite par l’informatique (serveurs, data-centers, ordinateurs et smartphones, etc.) et c’est impressionnant.
La consommation électrique mondiale relative au digital représenterait environ 10 % du total de l’électricité produite et augmente au fil des années.
En clair, la réduction de la consommation, la maitrise de la demande en énergie, n’a pas encore été abordée par les acteurs du secteur du numérique.
Si l’on pense au « streaming » (la consultation de flux audios ou vidéos diffusés en temps réel) ou au stockage en masse de supports multimédias, on peut penser que la question de la consommation d’énergie va finir par s’imposer.
Selon le CNRS, l’envoi d’un simple mail correspond sur l’ensemble de son cycle de vie à la consommation d’une ampoule de 60 Watts pendant 25 minutes ! Sur une autre métrique, c’est équivalent à 20 grammes de carbone émis dans l’atmosphère.
Des travaux importants sur l’informatique embarquée dans le domaine spatial, dont l’objectif est de minimiser la consommation d’énergie, doivent être mis à profit pour l’informatique du quotidien. On ne peut plus développer des matériels et des logiciels qui n’ont à aucun moment dans leur conception le souci de la maitrise de la consommation énergétique.
A la lecture des travaux du CNRS, on peut se demander si cette question de la consommation énergétique de l’informatique ne mérite pas d’être étudiée au moins autant que le photovoltaïque.
Le kWh qui émet le moins de gaz à effet de serre est celui qu’on économise.