On nous demande :
A votre avis, par rapport aux autres régions, pensez-vous que la vôtre en fait :
en matière d’énergies renouvelablesen matière d’économies d’énergiesen matière de mobilités durables
- trop
- assez
- pas assez
- sans opinion
C’est l’occasion de parler de territoires et de solidarité.
Les territoires ont des spécificités qui doivent être mises à profit. Les zones ensoleillées ont intérêt à développer le photovoltaïques, les zones côtières de l’atlantique ont elles intérêt à pouvoir implanter des parcs éoliens offshores. Par ailleurs, les zones où les hivers sont froids doivent se préoccuper en priorité de l’amélioration de l’isolation du bâti.
En clair, les territoires n’ont pas intérêt à appréhender la transition énergétique avec les mêmes outils et les mêmes objectifs à court terme, l’ambition étant de disposer in fine d’une énergie accessible économiquement, décarbonnée et que l’on ne gâche pas.
On voit déjà que pour les 2 premières questions, il faut être attentif à la nature du territoire, de la région considérée. Il en est de même pour la mobilité durable. Le parisien, on le voit depuis hier n’a pas d’enjeux particuliers vis à vis du train ou de la voiture, il s’inscrit déjà dans la mobilité durable avec le métro et/ou le transport collectif par bus (qui doit fonctionner à terme avec du gaz »renouvelable »).
Notre propos est donc de dire qu’on ne peut appréhender cette question sur le seul angle de ce qui se passe au niveau du territoire. Il aurait sans doute été préférable d’interroger les français sur leur perception de la contribution de leur région à la transition énergétique.
La politique énergétique qui est questionnée dans le cadre du débat sur la PPE ne doit pas se définir ni se juger à la maille des régions, des territoires même si le citoyen a un rôle essentiel à jouer. Cette politique énergétique doit avoir le souci de l’intérêt général, on peut aller comme le font de plus en plus de spécialistes jusqu’à un intérêt vital pour l’humanité.
Une vision parmi d’autres pourrait être de prévoir de l’éolien sur l’ensemble des zones bien exposées aux vents, de prévoir du photovoltaïque en Europe du Sud voire au Maghreb dans logiques partenariales, d’inciter à isoler beaucoup mieux les bâtiments en Europe du Nord. Ce type de démarche aurai la vert d’optimiser le système énergétique européen dans une transition énergétique bas carbone.
Mais small is beautiful et tout ce qui est beau nous plait.