Le changement climatique, sauf erreur de notre part, est la première raison qui milite pour la transition énergétique [ si tel n’est pas le cas, il faut nous le dire ].

Et on sait que les premières causes de pollution aux gaz à effet de serre (GES) sont le transport et le logement.

Or, le débat est très largement orienté vers le questionnement sur le mix électrique. Ce débat porte souvent sur le développement de la production d’électricité renouvelable … mais pour quelles perspectives de réduction des gaz à effet de serre ?

L’Ademe nous propose une étude qui montre tout bêtement que si l’on baisse de 1°C la consigne de chauffage d’un logement, on économise 7% d’énergie consommée. L’énergie consommée en question est, selon l’énergie de chauffage, toujours émettrice de gaz à effet de serre. De même, si on améliore l’isolation thermique son logement ou son entrepôt, on peut réduire aisément ses émissions de GES dans ces mêmes proportions de 7%.

Notre raisonnement est donc qu’on met potentiellement beaucoup d’argent dans une transition énergétique qui ne fera pas réduire les émissions de GES alors qu’on pourrait investir plus dans l’isolation du bâti et les solutions énergétiques performantes (solutions thermodynamiques, chaudières gaz à ventouse, …).

Du point de vue de l’emploi maintenant, on entend souvent le chiffre de 250 000 emplois créés par le développement des énergies renouvelables. Nul doute qu’un grand plan de rénovation du bâti (au travers d’incitations fiscales ou d’aides directes), les créations d’emplois seraient considérables.

Il est urgent de bien positionner les enjeux, les ambitions et le fléchage des budgets. Nous sommes résolument du côté de ceux qui s’engagent contre le réchauffement climatique. Nous sommes également totalement partisan d’une valorisation des énergies renouvelables. Comme les moyens ne sont pas infinis, notre propos est qu’il faut les orienter avec bon sens, sans dogmatisme.