L’ADEME vient de livrer son étude sur la perception des français par rapport aux enjeux environnementaux. Elle est basée sur des baromètres d’opinions suivis régulièrement et forcément intéressants quand on sait que c’est d’abord par le comportement de chacun que l’on réussira la transition énergétique (écologique).

L’ADEME nous montre tout d’abord une croissance constante de la préoccupation des français vis à vis de « l’urgence climatique ». Il faut cependant reconnaitre que cette préoccupation, même si elle est perçue par plus de 30% des français, est en comparaison loin derrière les questions d’emploi, d’immigration ou de finance nationale.

L’ADEME pointe également le recul de la pensée climato-sceptique (le contraire aurait été troublant). De même, l’agence nous montre que la perception des conséquences du changement climatique est en train d’évoluer avec une moins grande confiance dans notre capacité à nous adapter.

L’ADEME poursuit son analyse en tentant d’appréhender la capacité de chacun à adapter son comportement et ainsi réduire son empreinte environnementale. L’envie des citoyens est de plus en plus présente mais dans le même temps, l’ADEME nous dit que l’on ne constate pas de progression significative dans les éco-gestes des citoyens et pire, que les jeunes ne sont pas vraiment plus vertueux du point de de vue de la prise de conscience et de l’implication personnelle dans la réduction de l’empreinte environnementale.

Globalement, l’ADEME pointe la nécessité de faire évoluer les comportements mais aussi de travailler sur cette évolution avec des dispositifs incitatifs et des mesures de régulation marquées. Il faut en effet conduire ces adaptations de modes de vie par de la pédagogie mais aussi par un champ de contrainte qui oriente les comportements.