Alors que le processus de renouvellement du conseil d’administration d’Engie débute avec les élections des représentants des salariés, le groupe Engie va publier ses résultats 2017 dans un contexte particulier. En effet, Engie a cédé environ 15 milliards d’euros d’actifs et a investi presque autant dans des activités moins exposées aux risques du prix du carbone. Concomitamment, Engie s’est internationalisé avec une présence accrue dans les pays dits émergents.

10 ans d’adaptation, de mutations, de transformations ont amené Engie à un carrefour. On s’en souvient tous, en 2008 Suez fusionnait avec Gaz de France … une absorption plus qu’une fusion pour les anciens de Gaz de France.

A cette époque, le chiffre d’affaires était de 75 milliards d’euros (66 aujourd’hui !).

Si le chiffre d’affaires a baissé, le nom a changé avec Engie (exit Gaz de France) et la stratégie plus encore.

Engie abandonne ou a abandonné le charbon, le nucléaire et mise sur les énergies renouvelables, biogaz compris.

Ces transformations arrivent donc à leur terme et Isabelle Kocher et Jean-Pierre Clamadieu vont essayer de lancer Engie dans cette nouvelle histoire. Pour autant, rien n’est gagné avec des risques réels d' »ubérisation » de ses activités par des acteurs plus agiles et de concurrences frontales par des géants tels que Total.

Nous verrons rapidement comment les choses s’engagent pour Engie avec la prochaine publication de ses résultats 2017.