Nous n’y étions pas (les représentants de la CFDT ne font évidemment pas partie des « happy few » du numérique 😉 )mais nous nous sommes connectés aux réseaux sociaux pour recueillir les retours de ceux qui y étaient.
Notre regard sur les faits majeurs du CES 2018 va évidemment être interprété à l’aune des marchés de l’énergie.
Tout d’abord, la prose du CES 2018, le sujet qui était partout sans que les intervenants n’aient eu à le préciser, c’est l’IA, l’intelligence artificielle.
Sur les sujets de la mobilité, de la maison connectée ou de la ville intelligente, partout l’IA est la cause de ruptures.
Dans nos domaines, que ce soit dans la gestion de l’intermittence des moyens de production renouvelables, que ce soit dans la gestion de réseaux de transport et de distribution, que ce soit dans la gestion clientèle et commerciale, l’IA est présente. Le monde de l’énergie sera particulièrement impacté par l’IA. Nous le sommes déjà de par la quantité toujours plus grande de données à traiter sur le système électrique et avec cette situation propre à l’électricité que ces traitements doivent être en temps réel (car l’électricité ne se stocke pas ou si peu). L’IA va donc être un complément nécessaire au développement du numérique et du big data dans notre secteur.
Ensuite, l’autre fait saillant, si l’IA est partout, la Chine aussi avec des ambitions très fortes.
Les présentations de l’industrie chinoise ont beaucoup impressionné. Notamment sur les moyens de paiement, sur la mobilité électrique, sur la réalité virtuelle et évidemment sur l’IA.
Enfin, même si nous étions sur les réseaux sociaux majoritairement francophones, les start-ups et les grands groupes français comme Engie ou Enedis ont marqué les esprits, quantitativement comme qualitativement.
Un dernier mot pour saluer l’initiative French Tech qui donne le sentiment de réussir son pari.