Mais avec un accord qui laisse du temps au temps, que ce soit sur les tarifs régulés de vente comme sur la limitation des gaz à effet de serre.
Globalement, les ministres ont avancé sur la construction d’une Europe de l’énergie et ont respecté l’esprit initial de ce 4ème paquet.
Sur les zones de prix européennes avec des logiques de « plaques de marché » homogènes, ce qui sous entend des marchés qui ne seraient plus nationaux mais supra-nationaux, les ministres en ont validé le principe. Cela pose question pour les compétences de RTE en France par exemple.
Sur les tarifs régulés de vente, principal cheval de bataille de la représentation française avec Brune Poirson, l’Europe a lâché du leste en permettant aux pays qui le souhaitent d’avoir du temps pour mettre en œuvre la suppression de ces tarifs.
Sur le mécanisme de capacité, en soutien aux centrales au charbon notamment, les ministres ont finalement trouvé un compromis qui est au barycentre des attentes et des contraintes de chacun des pays membres. Concrètement, l’ambition de réduire drastiquement les émissions de CO2 n’est pas vraiment en ligne avec les discours de la COP 21.
Voilà quelques mots au lendemain de la réunion des ministres européens. Nous suivrons bien sûr très attentivement ce qui en suivra notamment avec la présidence Bulgare à compter du 1 janvier 2018.