Retour sur un évènement majeur du secteur énergétique : le colloque annuel de L’UFE

L’UFE, Union Française de l’Electricité, a rassemblé finalement tous les acteurs de l’énergie.

Etaient présents les patrons de Total, EDF, RTE, Enedis, Direct Energie, etc… . Isabelle Kocher n’a pas pu venir.

Etaient également là des présidents de métropole, de collectivités diverses, des représentants de régions.

Etaient présents mais sans tribune malheureusement vos serviteurs, représentants du personnel. En l’espèce, la CFDT – Fédération Chimie Energie étaient bien représentée et à pu, au moins dans les couloirs, faire valoir l’importance des salariés du secteur dans la réussite de la transformation du monde de l’énergie, sujet principal du colloque.

Pour en venir au contenu, l’essentiel des débats a porté sur les rôles respectifs des grands donneurs d’ordre nationaux (état, régulateur, acteurs historiques du marché) et les acteurs locaux.

C’était parfois à la limite du débat vieux de plus de 2 siècles entre les Jacobins et les Girondins ( et en Aquitaine, évidemment on les connait les Girondins 😉 ).

D’un côté donc, les défenseurs du « small is beautiful » [ce qui est petit est séduisant] et du consommateur (qu’on présente légitimement comme un consomm’acteur). De l’autre, les héritiers d’un système centralisé, optimisé et solidaire.

Cette opposition frontale ne doit pas, de notre point de vue, être manichéenne. Il n’y a pas de bon ou mauvais citoyens pas plus qu’il n’y a le grand méchant EDF ou Engie.

A ce titre, le Médiateur de l’Energie, monsieur Gaubert dont la mission est de défendre le « petit » consommateur, a rappelé à quel point notre système électrique est performant et solidaire.

Les débats ont été riches et nourris et avant que les vidéos ne soient disponible, vous pouvez consulter le compte Twitter de l’UFE @ufelectricite.

Pour conclure ce « billet », appuyons nous sur la conclusion du Président de la CRE (Commission de Régulation de l’Energie), qui a dit à quel point il fallait sécuriser l’intérêt de tous en évitant tout opportunisme. Et des opportunistes, il y en a, qu’il s’agisse de ceux qui achètent sur le guichet ARENH à 42 €/MWh à EDF pour revendre au même EDF sur le marché de gros cette même électricité à 50 €/MWH voire plus au même EDF quand le fournisseur historique doit garantir la fourniture de ses clients. Ou d’autres qui, s’appuyant sur la volonté des citoyens de produire leur propre électricité et l’envie des territoires d’accompagner ces démarches, exigent toujours plus d’argent pour stimuler ce « girondisme »… mais au final, comme l’a souligné monsieur Carenco, patron de la CRE, qui paye ?

Nous y reviendrons mais le cœur du sujet est là : Qui paye la transition énergétique et qui s’assure qu’elle est au bénéfice de tous ?

A minima,  la CFDT veille à ce que les salariés ne soient pas la seule variable d’ajustement de cette équation économique.

 

 

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