La COP 23 a, pour la France comme pour d’autres pays européens, provoqué l’engagement de sortir le charbon du mix de production électrique pour 2030 (voire beaucoup plus vite pour la France entre autre).
Le problème est que dans le même temps, certains pays, asiatiques particulièrement, on annoncé qu’ils allaient recourir encore plus à cette solution. Au final, les chiffres annoncés font que la consommation mondiale de charbon va continuer à augmenter et ce de façon significative.
On est en fait dans ce paradoxe qu’on appellera « allemand » où plus on développe les énergies renouvelables notamment éoliennes, plus on a recours au charbon pour compenser l’intermittence. Le charbon est en effet bon marché, souple pour produire l’électricité et très facile à stocker.
C’est d’ailleurs à cause de ce paradoxe allemand que la recherche d’une coalition de gouvernement par madame Merkel a échoué le week end dernier.
Il va falloir aller au delà d’une réflexion binaire, manichéenne, pour sortir de ce paradoxe. Une rupture technologique sur le stockage de l’électricité serait la bienvenue.