Le quotidien Les Echos nous propose une analyse très intéressante de ce qui devient incontournable chez les EDF, Engie, Total, Direct Energie, etc. : Les offres « Vertes ».
Ces offres certifiées « Vertes » existent depuis de nombreuses années et avaient jusqu’à il y a peu un coût légèrement supérieures aux offres classiques.
Mais de quoi s’agit-il exactement quand on parle d’offres « Vertes » ?
Comme nous le titrons, ce sont les commercialisateurs qui proposent ces offres. Et ce sont les producteurs qui en garantissent le caractère « Vert ». La réglementation a ainsi introduit les certificats de garantie d’origine (CGO). Ainsi, un commercialisateur qui a vendu 1 MWh d’électricité « Verte » s’est assuré d’avoir adossé à ce MWh des certificats de garantie d’origine pour un volume équivalent d’électricité.
A ce jour, les CGO ne coûtent quasiment rien. Il y a quelques années, les offres « Vertes » étaient plus chères de quelques pourcents, de 3 à 5 % selon le moment.
Pour vous donner quelques repères utiles :
- presque 20% de l’électricité produite en France est renouvelable
- 5 % des ventes d’électricité en France sont accompagnées de CGO
Où va-t-on ?
Revenons sur notre introduction, EDF, Engie, Total Spring, Direct Energie proposent aujourd’hui en première intention des offres « Vertes » en plus des commercialisateurs spécialisés sur ces offres « Vertes » comme Enercoop ou ekWateur.
Au rythme des passages sur des offres « Vertes », le risque est très fort de voir le prix des CGO augmenter significativement. En effet, avec 5% du marché en offres « Vertes » à date, on va atteindre probablement les 20% [soit plus que ce que la France produit en électricité renouvelable] d’ici quelques années. Et c’est là que la tension sur les prix des CGO va apparaître.
Nous alertons les autorités pour que les clients de ces offres ne subissent pas une augmentation du prix des certificats d’origine sans qu’ils n’aient pu l’anticiper.