Les Echos nous confirme ce qu’on avait déjà bien compris, les promesses faites années après années et qu’on entend encore sur les emplois verts ne sont que « fariboles ».

On se souvient tous des annonces de centaines de milliers d’emplois qui devaient se créer avec la transition énergétique ou plus largement les politiques des ministères en charge du développement durable.

Pschitt…

Nous ne critiquons en rien la nécessaire transition énergétique ici, bien au contraire, par contre, nous dénonçons à la fois ces discours de politiques irresponsables et l’absence de politique industrielle associée.

En effet, comme l’a dit récemment un des dirigeants d’Enedis à Bruxelles, la transition énergétique doit être acceptée par les populations pour qu’elle réussisse. Et pour être acceptée, elle ne peut évidemment être otage de discours politiques et encore moins destructrice d’emplois.

Nous avions évoqués la centrale photovoltaïque de Cestas dans un précédent article qui non seulement n’a généré aucun emploi lié à la fabrication des panneaux (1 million !), ils ont tous été fabriqués en Chine ou au Canada, et les salariés liés à l’exploitation de la centrale sont juste assez pour constituer une équipe de rugby.

Pour revenir aux chiffres, Les Echos s’appuient sur une étude de l’observatoire Trendeo pour nous éclairer sur la situation réelle de ces sources d’emplois. On parle de 40 000 emplois nets créés depuis 2009 …

Sans militer pour un protectionnisme bête et méchant, les Etats Unis envisagent très sérieusement une taxe sur les importations de panneaux photovoltaïques par rapport à ce secteur qui devient stratégique.

Nous concernant, il faut à nos yeux arrêter de financer par de l’argent public des dispositifs qui sont créateurs d’emplois ailleurs qu’en France. Il est nécessaire d’avoir une politique publique qui prenne en compte les filières industrielles.