Ce jour, le 12 septembre 2017, la CRE organise une rencontre avec les principaux décideurs du secteur intitulée :

L’autoconsommation dans le système électrique de demain

Commençons tout d’abord par décrire clairement ce qu’est l’autoconsommation.

Il s’agit tout d’abord, du point de vue technique, de consommer tout ou partie l’électricité que l’on produit. Derrière cette approche relative aux flux de l’électricité vers ou depuis le réseau électrique et sur ce qui est consommé, il y a des considérations juridiques, réglementaires, de financement, etc.

Pour disposer d’une information complète sur ce qu’est l’autoconsommation, je vous invite à lire cette information de la CRE : Ce qu’il faut savoir pour comprendre l’autoconsommation ainsi que cette présentation des enjeux liés à l’autoconsommation.

Cette période de consultation de la CRE est absolument nécessaire dans un contexte où les transformations sont multiples. Elle arrive de plus dans un moment où la Commission Européenne arrive au terme de son chantier sur le 4ème paquet Energie nommé : « Une énergie propre pour tous les européens ».

Notre position à ce sujet est surtout de ne pas reproduire ce qui s’est déjà passé chez nous, dans l’hexagone et dans d’autres pays en Europe c’est à dire de faire payer par la collectivité les installations photovoltaïques ou éoliennes. De façon brutale et autrement dit, ce sont les consommateurs les moins bien lotis qui financent la production d’énergie renouvelable des plus nantis.

De plus, et nous insistons fortement sur ce dernier point, le développement de l’autoconsommation qui comme on nous le dit souvent est largement créateur d’emplois doit absolument être au bénéfice de l’emploi en France.

Nous prendrons l’exemple de la centrale photovoltaïque de Cestas, la plus grande d’Europe, avec 1 millions de panneaux construits en Chine et au Canada.

Donc, oui à l’autoconsommation mais pas n’importe comment !