Le TURPE 5 a été l’occasion pour la CFDT de dire ses inquiétudes sur les évolutions « en creux » de l’avenir des réseaux.

Cela portait essentiellement sur les garanties du maintient de la péréquation tarifaire pour l’acheminement de l’électricité et sur les moyens dont doivent disposer les gestionnaires de réseaux pour être pleinement acteurs de la transition énergétique. Et nous le redisons ici, la transition énergétique ne peut réussir sans des réseaux modernes, numérisés et renforcés.

Le TURPE 5, revenons-y, a modifié le TURPE précédent sans le révolutionner. On a la suppression de quelques tarifs et l’apparition de nouveaux avec l’émergence de la pointe mobile. Une synthèse parmi d’autres est disponible ici.

Pour autant, même avec des modifications limitées, les contrats en vigueur vont pour beaucoup mériter une optimisation du TURPE. Précisément, il convient pour chaque consommateur en résidentiel comme en marché d’affaire de se pencher sur la meilleure formule du TURPE, le meilleur tarif d’acheminement,  au regard de son profil de consommation.

A ce titre, la CRE a introduit la notion de période d’ajustement (jusqu’au 1/12/2017) où le droit à l’erreur est donné aux consommateurs. Ainsi, sur cette période de 4 mois, la correction d’une optimisation du TURPE intervenue après le 1er août 2017 pourra être réalisée sans frais jusqu’au 1er décembre 2017.

L’arrivée d’un nouveau TURPE est toujours un moment particulier dans le monde de l’électricité. Insistons pour ce TURPE 5 sur le fait que l’ensemble des contrats en puissance souscrite supérieure à 36 kVA n’est plus en tarif régulé (ex Jeune et Vert) et que le nombre de sollicitations pour une optimisation du TURPE ne pourra que s’accroitre fortement. En effet, le Tarif Régulé de Vente masquait le Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics de l’Electricité au contraire des offres de marché qui font clairement apparaitre le coût de l’acheminement et le potentiel de gain quant à son optimisation.