Jean-François Carenco préside la CRE et oriente les marchés de l’énergie depuis février dernier.
Dès sa prise de fonction, Jean-François Carenco s’est attaché à mettre plus de pragmatisme et moins de dogmatisme dans l’activité du régulateur – c’était en quelque sorte sa profession de foi.
Le 12 juillet dernier, il a profité des 8èmes rencontres des énergies renouvelables pour préciser, 6 mois après son arrivée à la CRE, sa pensée sur la transition énergétique.
Le maître mot était BUDGET.
Jean-François Carenco a clairement dit sa volonté de conjuguer « transition énergétique » avec « maîtrise budgétaire ».
Il avait déjà exprimé ses doutes sur des politiques très volontaristes sur le développement des énergies renouvelables qui ne s’appuyaient que sur des financements publiques massifs. L’Allemagne a d’une certaine façon présenté les limites de ce modèle en dépensant 3 fois plus d’argent de l’état que la France. Cependant, elle en a les moyens.
Il a pour cadrer son intervention déclaré : « La manière dont nous conduirons la transition énergétique déterminera notre futur cadre de vie … mais aussi la situation de nos finances publiques ».
De cette approche plus économique que ne l’avaient ses prédécesseurs, Jean-François Carenco a décidé d’engager 2 chantiers :
- se donner une trajectoire financière sur des temps long (loi de programmation à 25/30 ans) – rien de tel n’existait
- simplifier les procédures administratives relatives à la construction d’installations de production d’électricité (pour éviter les recours intempestifs que l’on constate aujourd’hui)
A n’en pas douter, la CRE présente un niveau visage et on peut légitimement espérer qu’il soit plus pertinent.
Petite correction : il s’agit de Jean-François et non Jean-Pierre.
Merci pour tes articles toujours intéressants.
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