Le Président Macron et le gouvernement qui se mettra en place avec la nouvelle assemblée nationale aura à gérer des dossiers très lourds sur l’énergie.
Sans juger de l’importance comparée de chacun des dossiers suivants (non exhaustif), à coup sûr, il y a du pain sur la planche. On a pêle-mêle :
- l’avenir du nucléaire à court terme pour Fessenheim (en lien avec l’EPR de Flamanville)
- l’avenir du nucléaire au regard de la Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte avec un objectif d’une part du nucléaire dans la consommation électrique à 50 % en 2025 (73% environ aujourd’hui)
- La situation financière des entreprises publiques Areva et EDF
- L’avenir de la filière nucléaire à l’exportation
- La trajectoire de coût du grand carénage (pour augmenter la durée de vie des centrales nucléaires et en améliorer la sûreté)
- La trajectoire de coût du démantèlement des centrales nucléaires
- Le financement de la transition énergétique et des filières de production d’énergie renouvelable
- Le prix du CO2 (Taxe Carbone)
- La future directive européenne sur l’énergie
- …
Tous ces sujets s’inscrivent dans la durée du quinquennat à venir et sont à appréhender dans un contexte extrêmement difficile.
Nous abordons une séquence d’article sur ces sujets pour vous donner des repères et cibler les questions qui se posent pour les salariés.
Pour commencer, nous allons regarder la situation des acteurs de l’énergie en Europe.
En quelques mots, sur la base de l’analyse réalisée par Watt’s Next présentée ci-dessus, on voit :
- une dette égale à la valorisation boursière totale !!!
- une rentabilité (une non-rentabilité) inquiétante
- et un nombre d’emploi direct conséquent – 1 million
- des valeurs boursières comme de chiffre d’affaires en baisse significative
En clair, en Europe comme en France, la situation au début du quinquennat est difficile et rend encore plus ardue la gestion des dossiers énoncés précédemment par le gouvernement.